Les autoentrepreneurs ont à leur disposition plusieurs aides. Les conditions d’éligibilité de ces aides financières dépendent de nombreux facteurs tels que le statut ou les revenus du demandeur. Ces coups de pouce de l’État ou proposés par certains organismes favorisent la création de nouveaux emplois.
ACRE, une importante aide financière accordée aux autoentrepreneurs
L’ACRE est un dispositif s’adressant avant tout aux repreneurs ou créateurs d’entreprises. Il fut proposé plus tard pour les autoentrepreneurs. Il a pour objectif d’accorder pendant 3 ans une exonération partielle et progressive des charges sociales. Les autres entrepreneurs qui bénéficient de l’ACRE ont droit à une exonération totale d’une part des charges sociales.
Auparavant surnommées ACCRE, les conditions de l’ACRE furent assouplies depuis 2019. En effet, depuis la réforme du dispositif, tous les autoentrepreneurs ont normalement droit à l’exonération de charges sociales accordées par le dispositif de déduction fiscale. La seule condition permettant de bénéficier de l’exonération des cotisations sociales totales ou partielles est de percevoir un revenu annuel ne dépassant pas 40 524 €.
Ce revenu annuel du créateur ou repreneur de société est calculé après abattement. Notons que les taux de l’ACRE dépendent de la catégorie d’activité du demandeur : activité commerciale, prestation de service artisanal et commercial, activités libérales…
NACRE, bénéficiez d’un dispositif d’accompagnement et d’aide
Le NACRE est un dispositif d’accompagnement financé par l’État. Cette aide s’adresse aux jeunes entrepreneurs ne disposant d’aucun fonds pour lancer leur projet. Il accorde au bénéficiaire un prêt à taux zéro, sans garantie. Pour être éligible, le prêt doit être rattaché à un autre crédit bancaire dont le montant ainsi que la durée de remboursement sont supérieurs aux conditions du PTZ. L’accord de l’emprunt se fait après une étude du dossier. Les demandeurs peuvent emprunter entre 1000 et 10 000 €.
La durée de remboursement ne peut pas dépasser 5 ans. Cette aide pour auto-entrepreneur est accordée en remplissant certaines conditions : la validation du plan de financement, l’acceptation du contrat de PTZ et la signature d’un contrat d’un prêt complémentaire ou crédit bancaire. Il est possible de bénéficier des dispositifs même si l’autoentreprise est encore en phase de création. Pour cela, le futur autoentrepreneur doit percevoir le RSA ou l’ARE.
L’ARCE : une aide accordée par le Pôle Emploi
L’aide proposée par Pôle Emploi consiste à accorder 45 % du montant des allocations chômage restant dû aux demandeurs d’emploi qui souhaitent reprendre ou créer une société. Ce soutien financier se fait en 2 temps. La moitié de la somme est accordée après avoir débloqué l’ACRE. La seconde moitié s’obtient 6 mois après la création ou la reprise de l’entreprise existante.
L’ARCE est un dispositif permettant aux auto-entrepreneurs de bénéficier d’un coup de pouce financier visant à réaliser son projet. Il ne peut pas être cumulé avec l’ARE. Pour augmenter ses chances de réussir son projet, il est recommandé de se faire accompagner par un conseiller Pôle Emploi.